Le HP comme facteur de risque à l’hypersensibilité psychique & physiologique

Réalisé à partir de l’article “High intelligence: A risk factor for psychological and physiological overexcitabilities”, par Ruth I. Karpinski, Audrey M. Kinase Kolb, Nicole A. Tetreault, Thomas B. Borowski

Note : l’article n’emploie pas la mention du haut potentiel mais un large panel d’expressions (highly intelligent people, intellectually gifted). Pour des raisons de clarté comme de langue, il a souvent été choisi de substituer le terme « haut potentiel » à certaines de ces expressions, qui sont précisées entre parenthèses à la suite pour des soucis de vérification. Les mots et expressions en italique sont reprises directement du texte original

Abstract


Une haute intelligence (high intelligence) est considérée comme un avantage dans de nombreux domaines, mais les difficultés rencontrées par la population concernée sont peu connues. Les personnes dotées de grandes capacités intellectuelles sont également sujettes à des hypersensibilités dans des domaines variés pouvant les prédisposer à des troubles psychologiques et/ou physiologiques.
L’étude présente considère des membres de la branche américaine de Mensa (3715) en 2015 dans le but d’explorer leurs processus psycho-neuro-immunologiques (PNI). Les participants ont été invités à déclarer eux-mêmes la prévalence des troubles de l’humeur et de l’anxiété diagnostiqués et/ou suspectés, du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), des troubles du spectre autistique (TSA) et des maladies physiologiques qui incluent les allergies environnementales et alimentaires, l’asthme et les maladies auto-immunes.

Comparées aux statistiques nationales, ces maux apparaissent avec une régularité significative, ce qui suggère qu’un QI élevé puisse être un facteur de risque en ce qui concerne les troubles de l’humeur, les troubles de l’attention et de l’hyperactivité, les troubles autistiques, ainsi que pour une fréquence plus élevée de maladies associées à une dérégulation du système immunitaire.
Les premiers résultats de la recherche indiquent une association hyper brain/hyper body ayant des conséquences importantes sur le plan individuel comme sur le plan social.

Graphical abstract

Le quotient intellectuel est généralement considéré comme un don menant à des réussites dans des domaines variés. Pourtant, la littérature scientifique pointe également une association entre le haut potentiel (gifted IQ) et des troubles mentaux et immunologiques tels que la dépression, les troubles de l’anxiété, les troubles de l’attention et de l’hyperactivité et les troubles du spectre autistique.
Cet article examine le champ de la psychoneuroimmunologie (psychoneuroimmunology – PNI), qui étudie l’impact des évènements psychiques sur le système immunitaire, relatifs à des facteurs psychologiques et environnementaux.

Il s’agit de montrer si une grande intelligence (high intelligence) peut être liée à une fréquence plus élevée de troubles psychologiques et physiologiques. A cet effet, on a comparé les taux de fréquence de ces troubles en 2015 dans une population ayant un QI élevé (high intelligence) aux moyennes nationales en ce qui concerne les troubles de l’humeur, les troubles de l’anxiété, les TDAH, les allergies, l’asthme, les maladies auto-immunes et les troubles du spectre autistique.

1.Revue de la littérature scientifique

L’intelligence, dans le champ des sciences cognitives, est définie comme une capacité plus large et plus profonde à comprendre et interagir avec son environnement, et il apparaît que ceux dotés d’une grande intelligence font preuve d’intensités émotionnelles, psychologiques et physiologiques, qui se révèlent aussi remarquables qu’handicapantes (disabling).
Par exemple, la sensibilité qui pousse un artiste ayant un haut potentiel (intellectually gifted) à la création peut aussi le pousser à la dépression. Cette intensité concerne à la fois les adultes – présentant des taux anormalement hauts de psychopathologies – et les enfants, chez qui elles se manifestent très jeunes (en 2009, une étude menée par Gere, Capps, Mitchell et Grubbs montrait que des enfants à haut potentiel âgés de 6 à 11 ans réagissaient plus intensément sur le plan émotionnel comme sur le plan comportemental à leur environnement).Du fait de cette acuité très élevée, les personnes dotées de capacités cognitives élevées ont tendance à présenter une hyper-réactivité du système nerveux central pouvant avoir des conséquences autres sur les plans psychologique et physiologique.

1.1. L’hyperexcitabilité/hyperstimulabilité intellectuelle


L’hyperexcitabilité (overexcitability – OE) est un terme introduit par le psychiatre et psychologue Kazimierz Dabrowski, après avoir mis en évidence le fait que les profils à haut potentiel réagissaient plus intensément que la moyenne, tendant à se montrer « allergiques ou nerveux d’un point de vue neurotique » (neurotically allergic or nervous).
Ces individus semblent faire l’expérience de leur environnement dans les domaines psychomoteur, sensoriel, intellectuel, imaginationnel et émotionnel, d’une façon plus intense.
Selon Dabrowski, ces hyperexcitabilités doivent être associées au développement de la personnalité et à des symptômes de légères névroses, comme la dépression, une anxiété relative et des tics.

1.2. L’hyperexcitabilité psychologique

Les troubles de l’humeur (ou troubles affectifs) et les TDAH
Une réponse émotionnelle intense des individus à leur environnement peut mener à une inquiétude et une rumination plus importante, toutes deux associées à des capacités cognitives élevées et notamment à l’intelligence verbale.
-La rumination prédit le caractère chronique de troubles dépressifs et de symptômes d’anxiété (donnant un fonctionnement cognitif plus vulnérable à la dépression).
-L’inquiétude est le processus cognitif sous-jacent au trouble d’anxiété généralisé

De plus, les individus porteurs de TDAH présentent un risque plus élevé pour ces deux troubles affectifs ; en 2006, Kessler et al. ont trouvé que les adultes avec des TDAH avaient souvent aussi des troubles psychiatriques, comme l’anxiété (47%) et des troubles de l’humeur (38%).

1.3. L’hyperexcitabilité immunologique : la psychoneuroimmunologie


En étudiant les liens entre la psychologie et l’immunité, on constate que, pour les personnes à haut potentiel présentant des hyperexcitabilités, des stimuli normaux (comme une étiquette de vêtement) peuvent s’avérer douloureux sur le plan physique. Ces douleurs mineures mais continues peuvent stimuler un taux de stress bas mais chronique, lequel peut enfin provoquer une réponse immunitaire inappropriée, le corps se croyant en danger. Quand le système nerveux sympathique est activé de façon chronique, il déclenche des changements dans le cerveau et le corps qui peuvent alors dérégler la fonction immunitaire. Les troubles de l’humeur sont associés à une dérégulation immunitaire, et l’on s’interroge sur les possibles liens entre cette dérégulation et les troubles de la dépression ou bien les maladies relatives à l’immunité (infections, allergies, maladies auto-immunes).


1.3.1. Allergies, asthme, et maladies auto-immunes

La combinaison HP + allergies est courante. Dans une étude portant sur les allergies et l’asthme chez des enfants surdoués, 44% de ceux ayant un QI supérieur à 160 souffraient d’allergie (contre 20% de leurs pairs du même âge) et 10% étaient asthmatiques. En outre, on trouve plus d’allergies, de maladies auto-immunes, de sensibilité sensorielle couplées avec un QI élevé dans un groupe d’individus présentant des TDAH et parmi d’autres présentant des troubles du spectre autistique.


1.3.2. Les troubles du spectre autistique

Il y a depuis longtemps une association entre grande intelligence (highly intelligent individuals) et troubles du spectre autistique. Ces troubles pourraient être dus à un fonctionnement plus intense du cerveau : il y aurait une corrélation positive entre de plus grandes capacités intellectuelles et un risque polygénique des troubles du spectre autistique.

1.4. Théorie de l’hyper cerveau/hyper corps


Il s’agit de répondre à la question ; « Y a-t-il une relation entre une capacité cognitive plus grande (hyper brain) et des réactions psychologiques et du système immunitaire plus grandes (hyper body) ? ».

2. Méthode

Participants : 3715 membres de l’association américaine Mensa (qui regroupe des individus ayant atteint un score supérieur ou égal à 98% de la population au cours d’un test de QI ratifié), avec envoi de questionnaires à compléter soi-même aux membres ayant donné leur accord pour participer, et comportant des questions requérant des données précises (diagnostic) et d’autres à évaluer soi-même (par exemple, sur la qualité du sommeil).
Groupe de contrôle : comparaison des données avec les moyennes nationales pour chaque trouble observé.

3. Résultats

On observe une prévalence de nombreux troubles chez les individus ayant une plus grande intelligence, suggérant que des capacités cognitives élevées seraient un facteur de risque pour ces troubles.


Troubles comparés :
Troubles de l’humeur (dépression, troubles dysthymiques et bipolaires).
Troubles de l’anxiété (anxiété généralisée, anxiété sociale, TOC)
TDAH
Troubles du spectre autistique (autisme, syndrome d’Asperger et autres PDD -cf trouble envahissant du développement non spécifié-)
Allergies alimentaires
Allergies environnementales
Asthme
Maladies auto-immunes

3.1. Troubles psychologiques

Dans le cadre de cette étude, les troubles de l’humeur abordés ont inclus les dépressions, les troubles dysthymiques, et les troubles bipolaires. On estime la prévalence des troubles de l’humeur entre 8.4% et 12% au sein de la population adulte moyenne.
Comme attendu, les résultats ont marqué une incidence de troubles affectifs plus importante (+17.3%) au sein de l’échantillon HP étudié. Le ratio correspondant est de 2.82, signifiant une augmentation de 182% du risque pour ceux possédant des capacités cognitives supérieures à la moyenne de développer au moins l’un des troubles cités ci-dessus.

Les troubles anxieux regroupaient au sein de cette étude le syndrome d’anxiété généralisée, l’anxiété sociale ainsi que les troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Là aussi, des chiffres évocateurs indiquent une augmentation de 83% de la chance de développer un de ces troubles en ce qui concerne les populations dites à haut potentiel (+9,3% de prévalence par rapport à la moyenne nationale)

Il en est de même pour le TDAH, où la prévalence chez les “intellectually gifted” augmente de 3,3% par rapport à la moyenne nationale, avec une chance de diagnostic 1,8 fois plus élevée pour ce même échantillon.

Concernant les troubles du spectre autistique, la prévalence chez les personnes à haut potentiel est également plus élevée que la moyenne, tout particulièrement dans le cas du syndrome d’Asperger (cf 3.3).

3.2 Troubles physiologiques (cf tableau ci-dessous)

(Note : les résultats relevés dans ce tableau n’incluent pas les participants suspectant qu’ils pourraient ou devraient être diagnostiqués avec ces troubles, mais ils vont dans le sens général de l’étude, c’est-à-dire qu’ils confortent l’idée d’un risque bien plus élevé d’apparition de ces troubles.Sur les questions des troubles du spectre de l’autisme et des allergies alimentaires et environnementales, il est précisé que, la majorité des études étant conduites parmi une population d’enfants, les résultats restent au stade d’estimations.)

3.3. Analyses auxiliaires : analyse des ratios en prenant en compte les co-morbidités des individus

Troubles de l’anxiété, de l’humeur et troubles sociaux

Troubles de l’humeur :
Prévalence significative des risques de troubles bipolaires
TOC (troubles obsessionnels compulsifs) : 3,3/+230% de risque.

Troubles du spectre autistique : Syndrome d’Asperger = 42,31/+4131% par rapport à la moyenne nationale.


En tout, les résultats indiquent des risques accrus pour tous types de troubles examinés chez les individus dotés d’une grande intelligence par rapport aux moyennes nationales, permettant de soutenir l’hypothèse hyper brain/hyper body.


Fig 4 : tableau indiquant les prévalences de diagnostics chez les individus ayant une très grande intelligence (those of high intelligence) comparées aux moyennes nationales, et tenant compte des diagnostics agréés et des auto-diagnostics.

Schéma issu du texte original – tous droits réservés

4. Discussion

Fig 5 : représentation visuelle de la théorie de l’intégration hyper brain/hyper body. Ce modèle fait l’hypothèse d’un processus psychoneuroimmunologique selon lequel ceux dotés d’un hyper brain sous la forme de capacités cognitives supérieures (QI supérieur ou égal à 130) ont tendance à répondre aux facteurs de stress environnants par la rumination et l’inquiétude, qui sont des indicateurs certains de risque pour des hyperexcitations psychologiques prenant la forme de dérégulations immunitaires et inflammatoires et pouvant être à l’origine d’effets psychologiques.
Les résultats de l’étude à partir des membres de Mensa montrent que les personnes à haut potentiel (highly intelligent individuals), par rapport aux moyennes nationales, présentent un risque significativement plus élevé d’être sujets à des troubles de l’humeur et de l’anxiété, des TDAH, des désordres et inflammations liées au dérèglement du système immunitaire (allergies, asthme, maladies auto-immunes) ainsi que des troubles du spectre autistique.

Schéma issu du texte original – tous droits réservés


Par ailleurs, la plupart de ces troubles ont tendance à se superposer ou se produire simultanément, ce qui explique pourquoi il est si difficile d’en discuter à partir d’une base individuelle, d’où plusieurs pistes de discussion suggérées:


Les hyperexcitations intellectuelles : les troubles observés pourraient en partie découler des hyperexcitations que l’on trouve parmi les personnes à haut potentiel (intellectually gifted), telles qu’introduites par Dabrowski dans les années 1960. Selon Dabrowski, elles se manifestent dans cinq domaines (psychomoteur, sensoriel, intellectuel, imaginatif, émotionnel) mais l’étude présentée indique que les profils HPI (highly intelligent individuals) peuvent ne pas toutes les posséder ou les posséder à des degrés variés. On peut suggérer qu’une prise en compte de ces hyperexcitations pourrait être utilisée, en complément d’autres méthodes, dans l’aide donnée aux profils HPI ([people] with gifted intelligence).


Les hyperexcitations psychologiques (troubles de l’humeur et TDAH) : l’association entre haute intelligence et mélancolie n’est pas nouvelle, et les participants avec une grande intelligence (supérieure ou égale à 130) sont davantage sujets à la rumination et à l’inquiétude, menant respectivement à des troubles de l’humeur et de l’anxiété. On peut noter que leur façon de « trop » voir ou ressentir peut aussi s’avérer déstabilisante pour leurs proches, ce qui peut engendrer, pour le sujet, des conflits familiaux ou relationnels voire un retrait douloureux, parfois à l’origine de crises d’identité lorsque les individus concernés tendent à minimiser leurs réactions pour mieux s’intégrer à leur environnement.
Il a été prouvé qu’une hyperconnectivité du cerveau local est propice à la rumination (des patients atteints de troubles dépressifs graves présentaient une synchronisation plus grande dans toutes les fréquences de l’activité électrique neuronale). Les personnes sujettes à des troubles de l’humeur semblent avoir des connections et réseaux neuronaux qui restent excitables au lieu de s’éteindre, ce qui rendrait leur système nerveux incapable de se reposer intégralement.
En outre, les troubles de l’humeur et de l’anxiété précèdent des réactions immunitaires qui incluent des allergies et/ou de l’asthme – par exemple, une étude a mis au jour une corrélation entre la dépression grave et un risque accru de développer des allergies non-alimentaires, cet effet pouvant être dû à des réactions génétiques, épigénétiques ou immunologiques qui prennent place au cours d’une dépression grave.


Hyperexcitations physiologiques (allergies, asthme, maladies auto-immunes) : l’étude montre une augmentation significative du risque de présenter des allergies, de l’asthme ou des maladies auto-immunes chez les personnes ayant de grandes capacités cognitives. On peut suggérer un jeu entre le patrimoine génétique et l’environnement dans les troubles qui impliquent un dérèglement immunitaire.
Le dérèglement immunologique et inflammatoire dans le cas des troubles du spectre autistique : la grande prévalence des troubles du spectre autistique, et tout spécialement du syndrome d’Asperger, parmi les participants à l’étude confirme des études antérieures qui indiquaient un lien entre le QI élevé et les personnes présentant des troubles du spectre autistique. Afin d’expliquer les hyperexcitations présentes dans le cas de troubles du spectre autistique, Markram et Markram (2010) ont proposé la théorie du monde intense (intense world theory), un hyperfonctionnement de microcircuits neuronaux locaux, caractérisés par l’hyper-réactivité et l’hyper-plasticité, formant des connections trop nombreuses dans le néocortex. Ainsi, le circuit réagirait de façon excessive à l’apparition d’un stimulus ; cette réactivité excessive, jointe à une rapide formation de la mémoire des expériences sont en outre renforcées par un élément émotionnel amplifié. Ainsi, des stimuli insignifiants pour la plupart des gens (comme les étiquettes de vêtements ou certains bruits) peuvent se révéler insupportables pour une personne autiste ; le cerveau des enfants atteints de troubles du spectre autistique produit en fait (d’après J.L. Velázquez, R.F. Galán, 2013) en moyenne 42% plus d’informations lorsqu’il est en état de repos que celui des autres enfants, suggérant donc une surcharge mentale. On a encore besoin de recherches plus avancées pour confirmer ou invalider la possibilité d’une association entre QI élevé, atteintes de l’environnement et troubles du spectre autistique, ainsi que sur le lien entre l’autisme et un dysfonctionnement immunitaire, mais à ce jour, peu d’études se sont encore concentrées sur ce sujet.


Conclusion

Tsien définit l’intelligence comme la capacité d’assimiler par soi-même des connaissances et schémas à partir d’un monde plein d’incertitudes et de possibilités infinies, et dont la mission est de résoudre des problèmes variés dans leur environnement naturel et social dans le but de survivre et prospérer.
Les individus dits à haut potentiel ont une capacité remarquable à percevoir et internaliser ces vastes incertitudes et possibilités, ainsi que les problèmes en découlant. Ce don peut être donc soit un tremplin pour l’épanouissement de ce genre de profils, tout comme un facteur de dérégulation et d’affaiblissement psychique comme physiologique, tel que montré dans cette étude. Si en effet ces individus font l’expérience de leur environnement d’une manière aussi intense au niveau intellectuel (hyper brain), alors il existe potentiellement un niveau d’intensité élevé au niveau du fonctionnement physiologique (hyper body). Nous rappelons que la théorie du hyper brain/ hyper body est nouvelle et que, comme d’autres études du même genre, elle nécessitera une approche plus approfondie afin de mieux identifier ses forces et limites.
Comprendre les liens entre une intelligence élevée et différents types de troubles pourrait avoir un impact personnel et sociétal conséquent. Dans cette étude, il a été proposé un cadre théorique plausible, aisément testable, qui aspire à devenir le tremplin pour de futures études transdispliscinaires. Il a été démontré que ceux possédant une intelligence supérieure à la moyenne présentent un risque accru d’être touchés par des troubles psychologiques et/ou physiologiques. Cependant, il reste encore à démontrer les liens de causes à effets de manière plus détaillée.

Bibliographie

Ruth I. Karpinski, Audrey M. Kinase Kolb, Nicole A. Tetreault, Thomas B. Borowski,
High intelligence: A risk factor for psychological and physiological overexcitabilities, Intelligence,Volume 66, 2018, Pages 8-23, ISSN 0160-2896, https://doi.org/10.1016/j.intell.2017.09.001.
(https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0160289616303324)

Traduction & synthèse : Clémence Oizon & Domitille Fehrenbach

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